UNE IDÉE QUI A FAIT SON CHEMIN
C’est l’histoire de deux gars qui, avec un brin de folie qui ne les a plus quittés, une passion pour le patrimoine bâti et beaucoup d’amour, ont petit à petit construit des chalets hôteliers à leur image à deux pas du parc national du Bic. Vingt ans plus tard, Jean-Luc Leblond et Martin Gagnon sont fiers de vous offrir de séjourner dans l’un des quinze chalets et maisonnettes du Vieux Loup de Mer avec un accès privilégié à la grève de la Baie des Roses, au Bic.
En 1994, Jean-Luc était propriétaire d’une entreprise familiale, de plomberie et chauffage, à Rimouski. Jeune diplômé en tourisme, Martin y débarquait de Drummondville pour un emploi d’été. Il n’est jamais reparti après sa rencontre avec Jean-Luc, devenu son conjoint et partenaire d’affaires, en septembre 1999. « Aux tout débuts, nous avons acheté un chalet des années 1970 qui se trouvait sur le terrain actuel du Vieux Loup de Mer », se souvient Martin. Restauré, puis réaménagé à l’intérieur par Jean-Luc, le nouveau Pic-Bois a été en location durant l’été 2000.
Devant le succès rencontré, « on s’est dit qu’on pourrait récupérer de vieux bâtiments de bois de la région, construits pièces sur pièces, les démonter et les rebâtir sur notre terrain sans toucher aux beaux arbres et toute la végétation qui s’y trouvaient »
La grande aventure à petits pas
Ainsi a débuté la grande aventure… Le site s’est agrandi petit à petit par achat ou échange de bouts de terrain et falaises avec des voisins. Martin et Jean-Luc ont quitté leurs emplois respectifs pour se consacrer au développement du site, le premier à la commercialisation et au service à la clientèle, le second à la construction et à la décoration des bâtiments, à raison de presqu’un par an…
« Souvent, les gens de la communauté nous appelaient parce qu’ils voulaient démolir une vieille maison pour en construire une autre, faire un stationnement…
L’agrandissement sur la falaise s’est fait au gré des acquisitions de vieilles bâtisses. Le Contrebandier par exemple vient d’une maison qui était à côté de l’épicerie du Bic; Le Nordet était une maison de ferme à l’abandon, Le Navigateur un entrepôt commercial à Rimouski.
Les premiers ont ainsi trouvé place sur le haut de la falaise, puis Jean-Luc et Martin ont racheté un chalet en contrebas, au bord de la baie des Roses. Il est devenu le Chasse-Marée, rénové en 2013. Le terrain leur donnait aussi un accès possible à la grève. Un bel escalier entre falaise et grève a alors été construit, permettant aux locataires des chalets « du haut » de pouvoir descendre en bordure de baie. L’année suivante, ils rachetaient un voisin du Chasse-Marée, devenu Le Doux-Repos. Pour Jean-Luc et Martin, cette oeuvre « récupératrice » cadrait parfaitement avec leur idée de réhabilitation du patrimoine bâti régional et de préservation de l’environnement sur le site du Vieux Loup de Mer.
Opération «transhumance»
À chaque fois le même processus pour donner une deuxième vie à un bâtiment: le déshabiller de son revêtement extérieur et intérieur sur place; détacher les coins des murs; démonter les pièces de bois et toutes les numéroter avec des couleurs; transporter le tout sur le site du Vieux Loup de Mer, puis au nouvel emplacement qu’on lui destine… L’opération s’effectue généralement en fin d’été et durant l’automne. L’hiver, Jean-Luc travaille à l’aménagement intérieur. Le printemps, il décore l’intérieur et finalise l’aménagement extérieur avant la mise en location en juin.

« Pour Jean-Luc,
ce travail presque toujours en solitaire n’en est pas un ; il en adore toutes
les phases »
Jean-Luc est aussi un amoureux de brocante et d’antiquités, un collectionneur de beaux objets : meubles, lampes, cuisinières électriques anciennes; poêles à bois, collections de vieux thermos ou de canards de bois… Le garage est plein de ses trouvailles qui auront un jour leur place dans les chalets, pour lesquels il choisit avec Martin différentes thématiques de décoration.
Martin poursuit pendant tout ce temps sa propre mission : « accueillir les gens pour qu’ils passent du bon temps », voir à la promotion et à la commercialisation du site qui peut désormais recevoir jusqu’à 48 personnes par nuitée; impliquer des partenaires locaux pour améliorer l’offre, proposer des forfaits d’activités ou de restauration; alimenter la nouvelle boutique de produits du terroir à l’accueil… La petite entreprise de Martin et Jean-Luc reste un « work in progress », animée par la volonté du départ d’en faire un concept d’hébergement original, respectueux de la nature et du patrimoine bâti, avec la flamme du plaisir toujours pour guide principal.
Notre engagement
« Depuis le tout début de cette folle Aventure, nous avons toujours eu à coeur d’offrir, à tous ceux qui franchissent le seuil de l’un de nos chalets, une expérience mémorable nourrie par la passion et l’authenticité qui nous habitent. »
